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Biographies
Biographie de l'abbé Gombault
Toussaint Jean Marin Gombault-Duval


Résumé :

L'abbé Gombault à Caen.
Vicaire de la paroisse St-Gilles dès 1774 il devient curé en 1781 à la mort de l'abbé LeQuesnot. Devenu confesseur et ami de la famille d'Armont, il ferme les yeux de la mère de Charlotte en 1782.
Prêtre insermenté il est guillotiné sur la Place St-Sauveur. Une plaque à sa mémoire est posée dans l'église Ste-Trinité de l'Abbaye aux Dames.

Conséquences.
Charlotte sera très affectée par la mort de l'abbé. Girondine favorable à la Révolution elle ne pouvait plus supporter la dérive des anarchistes montagnards et en imputa la cause à Marat.



Quelques documents :

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Signatures dans les registres paroissiaux de St-Gilles.
A gauche, première signature du vicaire Gombault à la date du 3 janvier 1774.
A droite, dernière signature du curé Gombault-Duval à la date du 17 octobre 1790.


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Arrêté le 2 avril 1793, l'abbé Gombault-Duval est emprisonné dans un cachot de l'ancien bâtiment conventuel de l'Abbaye St-Etienne, actuel Hôtel de Ville de Caen. Le 4 avril, il est jugé et condamné à mort dans l'ancienne salle du chapitre, aujourd'hui salle des mariages.
Pendant la nuit précédent son exécution, il va graver cette phrase sur le mur du cachot :

Au-dessous de
« L'échafaud n'est honteux que pour le criminel »
« Quand l'innocent y monte il devient un autel »
Il écrit
« J'ai trouvé dans ces mots ma consolation »
« Ils m'ont fait mépriser ma condamnation »
(Source : capture écran du documentaire TV "Corday vs Marat, 2018")


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Journal du 7 avril 1793 (archives du Calvados) et plaque souvenir dans l'église Ste-Trinité de Caen.


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Place St-Sauveur.
Contrairement à beaucoup de quartiers de Caen détruits en 1944, cette place St-Sauveur a subi peu de dommages et toutes ces maisons du 18e siècle sont authentiques. Comme témoins du passé les plaques de rue rappellent que la place était un lieu d'exécution publique. Elle s'est appelée successivement place du Grand Marché, place du Vieux Marché, place du Pilori, devient place Sauveur au 18e siècle (ordonnance de 1778) et place de la Justice à la Révolution. Pendant la période révolutionnaire il y avait une guillotine (3) et c'est ici que l'abbé Gombault fut exécuté.
Photos : début 20e siècle avec la statue de Elie de Beaumont et aujourd'hui avec la statue de Louis XIV. L'église du Vieux St-Sauveur, 12e siècle, est visible au fond de la place.




Notes :




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