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Cimetière de la Madeleine
Résumé historique

Après son exécution sur la Place de la Révolution le 17 juillet vers 19h30 et son autopsie le soir même, voir la page [Hôpital de la Charité], l'inhumation de Charlotte Corday est donc considérée avoir eu lieu le 18.
L'histoire de ce cimetère et les évènements de la Révolution qui se sont déroulés ici sont résumés en partie sur les sites Tombes et Sépultures et Cimetières de France et d'ailleurs.



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Ci-contre un extrait d'un document (cliquer dessus pour l'agrandir) rédigé le 4 juin 1814 par le propriétaire du terrain listant toutes les personnes inhumées dans ce cimetière pendant la Révolution. Dans cet extrait, n'apparaissent que les pages concernant le Roi de France, la Reine de France et Marie-Anne-Charlotte de Corday d'Armont. La liste complète est consultable sur les sites BNF-Gallica et GoogleBooks (Le titre complet du document est celui qui apparaît ci-contre, édition 1814).
Pour mémoire, Pierre-Louis-Olivier Descloseaux (1732-1816) avocat royaliste, habitait depuis 1789 à côté du cimetière au n° 48 de la rue d'Anjou et notait l'emplacement et l'identité des 1343 personnes inhumées de 1792 à 1794. Ce cimetière ferme le 25 mars 1794 pour des raisons d'hygiène.
En 1796, il est vendu au menuisier Isaac Jacot. Après faillite, il est cédé à des créanciers qui le revendent aux enchères le 3 juin 1802 à Pierre-Louis-Olivier Descloseaux. Ce dernier entoure le terrain avec des hauts murs, le plante avec des végétaux et repère toutes les tombes et fosses.
A la Restauration de 1815, à la demande de Louis XVIII, les ossements du Roi et de la Reine vont dans la basilique de St-Denis. D'autre part, jusqu'en 2018, il était généralement admis, que tous les autres ossements avaient été transférés dans une fosse commune du cimetière des Errancis puis aux Catacombes. Voir la page [Chapelle Expiatoire] pour prendre connaissance de la découverte de décembre 2018, remettant en cause cette tradition. L'exhumation des restes de Charlotte Corday, dont la tombe était connue et repérée par le propriétaire, a donc eu lieu en même temps.
Le terrain est acheté par Louis XVIII qui va en faire ce qu'il est aujourd'hui, avec la Chapelle Expiatoire édifiée de 1816 à 1826 par Pierre François Léonard Fontaine.

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Plan du cimetière de la Madeleine.
(page 407 de "Charlotte Corday et la mort de Marat" par E. Defrance en 1909).

Liste des tombes et des fosses.
(extrait de "La Vie de Madame Elisabeth, soeur de Louis XVI" par M.A. de Beauchesne en 1869)
  1. Fosse dans laquelle ont été inhumés, le 6 juin 1770, cent trente-trois corps des personnes qui ont péri sur la place Louis XV, dans la rue Royale ou à la porte Saint-Honoré, à la suite des fêtes célébrées pour le mariage de M. le Dauphin.
  2. Première fosse, située près du mur mitoyen du jardin Descloseaux, dans laquelle ont été mis les corps de quatre prêtres et d'environ cinq cents Suisses, tués aux Tuileries le 10 août 1792.
  3. Deuxième fosse, dans laquelle ont été enterrés cinq cents autres Suisses, également tués aux Tuileries le 10 août 1792.
  4. Tombeau de Louis XVI, inhumé le 21 janvier 1793, à dix heures et demie du matin. On fit une fosse de huit pieds de profondeur, dans laquelle on mit beaucoup de chaux. Le 16 octobre de la même année, le corps de la Reine fut enterré à côté de celui du Roi.
  5. Fosse de Charlotte Corday, guillotinée le 17 juillet 1793.
  6. Grande fosse ouverte peu de temps après la mort du Roi et comblée en décembre 1794. Le corps de M. le duc d'Orléans y fut déposé, ainsi qu'un très grand nombre d'autres victimes.
  7. Grande fosse qui a dû recevoir près de mille victimes.

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Ci-contre, dessin et commentaire de la tombe de Louis XVI et de Marie-Antoinette dans le cimetière de la Madeleine. Entre 1802 et 1815, les plantations sont réalisées par le propriétaire Descloseaux, « deux saules et des cyprès, entourés d'une haie de charmille à l'intérieur d'un terrain entouré de hauts murs ».
Estampe par de Saulx, graveur, source Gallica BNF, date non indiquée.


Autre représentation du cimetière nouveau

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Dessin par Léon Leymonnerye, Musée Carnavalet (Source et informations détaillées).


Anecdote concernant la fosse n°3 :
Tous les ans, aux premiers jours du printemps, un marronnier à fleurs rouges fleurissait sur la tombe des Gardes suisses (*) tués dans les jardins des Tuileries à Paris, lors de la journée du 10 août 1792 ; et tous les ans un article paraissait dans la presse pour s'en faire l'écho. D'où l'origine de l'expression "marronnier" désignant en journalisme un reportage consacré à un évènement récurrent et prévisible.
(*) Aujourd'hui encore, des marronniers occupent l'espace de cette fosse.


Sépulture de Marie-Anne-Charlotte de Corday d'Armont

Nous avons 2 versions :

Version 1

Le corps
Il fut inhumé dans la fosse n° 5 du cimetière de la Madeleine qui fut désaffecté en 1794. Les ossements sont relevés en 1815, voir le nouveau récit des exhumations plus haut dans cette page.
Les sources suivantes utilisées avant 2018 ne sont donc plus valides « http://tombes-sepultures.com ». « Le Cabinet Secret de l'Histoire 3e série par le Dr Cabanès, 1905 ». « Histoires d'os et autres illustres abattis » par Clémentine Portier-Kaltenbach en 2007 ».

La tête
Elle est l'objet de nombreuses interrogations. Fut-elle subtilisée par le bourreau Charles-Henri Sanson qui admirait Charlotte pour son courage ou bien fut-elle déterrée de nuit par un admirateur ? Le trafic de têtes était courant à cette époque (Dr Cabanes p.224, voir réf. plus bas).
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Le 29 avril 1900, le journal "Les Annales Politiques et Littéraires" publie un article concernant ce sujet. Voir l'extrait de ce journal.
En 2007, Clémentine Portier-Kaltenbach dans son ouvrage « Histoire d'os et autres illustres abattis », reprend les récits de divers ouvrages anciens et fait une synthèse de l'aventure de ce crâne. Lire un extrait du chapitre concernant ce crâne. Dans un paragraphe, l'auteur raconte une soirée, sous Louis Philippe, avec la présentation de la tête de Charlotte. L'existence de cette tête est confirmée en 1923 dans une lettre de Lady Stanley à G. Lenotre. (1) Voir cette lettre.
En résumé, voici une liste des propriétaires successifs (sous réserve) :
  1. Charles-Henri Sanson (1739-1806), exécuteur des hautes oeuvres de Paris.
  2. Dominique Vivant Denon (1747-1825), directeur du musée du Louvre et collectionneur.
  3. Un antiquaire du quai des Grands-Augustins.
  4. Alexandre-Charles Rousselin, comte de Corbeau de Saint-Albin (1773-1847), ancien secrétaire de Danton. Mais il serait possible que ce soit son ami Danton qui l'ait obtenu directement par Sanson.
  5. Auguste Gabriel Georges Duruy, dit Georges Duruy (1853-1918), historien et romancier.
  6. Roland Napoléon Bonaparte, dit "Prince Bonaparte" (1858-1924), géographe et botaniste.
  7. Prince Radziwill, mais lequel ?. Nous avons 2 versions :
    1. selon Clémentine Portier-Kaltenbach : le prince polonais Dominique Radziwill (1911-1976), fils d'Eugénie de Grèce qui est la petite-fille du prince Roland Napoléon Bonaparte.
    2. selon Janos Seremetyeff-Papp : voir paragraphe suivant avec le Château Nieborow.
  8. Actuellement, le crâne serait chez un descendant du prince Roland Napoléon Bonaparte ?
Voila donc beaucoup d'interrogations...

Il existe 6 photos non datées du crâne de Charlotte Corday, dont l'une est ci-dessus à gauche, provenant des collections du Prince Roland de Bonaparte, téléchargeables ici. Ci-dessus à droite, une autre photo prise pendant l'Exposition Universelle de 1889 à Paris. Sur l'écriteau, on peut lire : «  Crâne de Charlotte Corday, donné au Prince Bonaparte par Victor Duruy ». Est-ce donc un autre propriétaire à ajouter à la liste ?

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Un des derniers propriétaires du crâne pourrait être le prince Radziwill qui a vécu en Pologne dans le Château Nieborow jusqu'à fin de la seconde guerre mondiale. Ensuite, période communiste, le château est pris en charge par l'Etat et beaucoup de choses disparaissent. Cependant, dans un boudoir il existe un portrait de Charlotte (photos ci-contre). Si un crâne était dans ce château est-ce celui qui existe toujours ?



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Ci-contre, dessin du crâne dans l'ouvrage du Dr Topinard. En utilisant les méthodes de Cesare Lombroso, il étudie ce crâne mis à sa disposition par Roland Bonaparte pendant l'exposition de 1889. Page 2, il décrit d'abord l'aspect [...] Le crâne, qui est sous nos yeux est d'un jaune ivoire sale ; il est luisant, lisse, tel, en un mot, que sont les crânes n'ayant ni séjourné dans le sein de la terre, ni été exposés au grand air, mais ayant été préparés par macération, puis maniés et conservés longtemps dans un tiroir ou une armoire, à l'abri des vicissitudes atmosphériques. [...] . Merci à Jean-Claude Bertrand pour ce rappel.
Concernant l'étude du crâne, Cesare Lombroso n'hésite pas à soutenir que le crâne de Charlotte Corday appartient au "type crânien criminel". E.Debierre conteste " ... elle est peut-être une hystérique, une illuminée, une impulsive, mais à coup sûr elle ne présente aucun des traits psychiques du criminel d'habitude". Il faut se rappeler que ces études de craniologie sont souvent contestées. Le criminel-né : imposture ou réalité ?

Sources de ces informations :
« Wikipedia.org » et « dictionnaire.sensagent.com » et aussi la revue en ligne « La Chronique Médicale, pages 67 à 71 du 1er février 1896 » avec un article du Dr Cabanès (1862-1928). Cet article provenant de la première édition de son ouvrage « Le Cabinet Secret de l'Histoire 3e série » sera repris et développé dans la seconde édition de 1905. Accéder à cet ouvrage en ligne du Dr Cabanès.
« L'Homme criminel » en 1887 par Cesare Lombroso. »
« L'Anthropologie - Essais de craniométrie à propos du crâne de Charlotte Corday » en 1890 par le Dr Paul Topinard. »
« Le crâne des criminels » en 1895 par E. Debierre. »
« Nouvelles recherches de psychiatrie » en 1892 par Cesare Lombroso. »
« Paris révolutionnaire » en 1909 par G. Lenotre. »
« Histoires d'os et autres illustres abattis » en 2007 par Clémentine Portier-Kaltenbach.
«  Le site du château Nieborow ».  Merci à Janos Seremetyeff-Papp.


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Version 2

L'exhumation de Charlotte Corday
Compléments d'informations concernant le corps et le crâne.

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Le site de vente aux enchères d'objets d'art "AUCTION.FR" proposait en 2009 (Rops - Namur), un coffret contenant le « Crâne de Charlotte Corday avec sa plaque commémorative et une relique scellée marquée "JP Marat" ». Un commentaire ajoute "La plaque a été faite peu de temps après 1815 et a été initialement clouée avec un dispositif de verrouillage dans une boîte en acajou incrusté contenant le crâne de Charlotte Corday".
Ci-contre à gauche et à droite, photos extraites du site de vente aux enchères. (2) Voir le texte en clair
Sur cette plaque en cuivre ou en laiton, on lit le nom de Madame Daujou qui serait en réalité Madame Danjou, née Marie Céline Ollivier-Descloseaux, épouse de Dominique-Emmanuel Danjou, ancien avocat, gendre du sieur Pierre Louis Ollivier Descloseaux (personnage déjà évoqué plus haut). Ces deux messieurs, domiciliés n° 48 rue d'Anjou, donc voisins du cimetière de la Madeleine, furent témoins des inhumations des guillotinés jusqu'en 1794. A la demande de Louis XVIII, ils participèrent officiellement à l'exhumation des corps de Louis XVI et de Marie-Antoinette les 18 et 19 janvier 1815.
La découverte de cette plaque modifie considérablement le récit habituel des historiens. Les informations qui y sont gravées ne pouvaient être connues que par les témoins de l'époque. La tête de Charlotte n'aurait donc pas été subtilisée en 1793. Ensuite, ce crâne a-t'il suivi le parcours décrit plus haut jusqu'au prince Bonaparte puis le prince Radziwill ?
Il ne faut cependant pas exclure la possibilité d'une escroquerie. Ne découvrant pas de crâne dans la tombe, il devait être facile pour un admirateur de Charlotte de fabriquer une fausse plaque. Il connaissait "Adresse aux Français amis des lois et de la paix", mais il a fait une erreur, volontaire ou non, pour le nom Daujou.
Une autre interrogation, sur cette plaque les dimensions sont en mètres. Le système métrique décimal était devenu obligatoire depuis 1799, mais en 1815 il n'était pas appliqué. Par exemple pour les exhumations du roi et de la reine, les dimensions notées sur le procès-verbal sont en pieds. Cette plaque a certainement été fabriquée longtemps après 1815.
Ensuite, il suffisait de trouver le crâne d'une jeune femme (les crânes ne manquaient pas pendant cette période de transfert des cimetières vers les catacombes), puis de ranger tout cela dans un coffret créé pour l'occasion.
Merci à Janos Seremetyeff-Papp.

Sources de ces informations :
« Histoires d'os et autres illustres abattis » par Clémentine Portier-Kaltenbach en 2007.
« Notice sur l'exhumation de leurs majestés Louis XVI et Marie-Antoinette » par Edme-Louis Barbier en janvier 1815.
«  Auction Vente aux enchères »




Exposition du crâne de Charlotte Corday

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En 1966, au musée Goya de Castres, pour une exposition intitulée « Marat, la médecine et la Révolution », le crâne de Charlotte se trouvait à côté du masque mortuaire de l'Ami du peuple. [...] Prêté par le prince André Radzivill, fils d'Eugénie de Grèce, petite fille du prince Roland, le crâne de Charlotte figurait sous le n° 99 dans le catalogue de l'exposition ... Le crâne de la jeune femme proprement dit était quant à lui accompagné du cartel suivant : « Crâne de Charlotte Corday. Le bourreau Sanson aurait donné ce crâne à Danton qui l'aurait offert à son ami Rousselin Corbeau de Saint Albin qui eut pour fille Mme Achille Rubinal, mère de M. Georges Duruy. Ce dernier en fit cadeau à S.A. Mgr le prince Roland Bonaparte. » [...] (source Clémentine Portier-Kaltenbach).
Actuellement, personne ne sait où est le véritable crâne de Charlotte.
[...] Le prince Radzivill est décédé en 1976, sa mère Eugénie de Grèce est morte en 1989 ; le crâne de Charlotte Corday trône vraisemblablement maintenant sur le buffet ou le poste de télévision de l'un de leurs descendants. Interrogé à ce sujet, le prince Charles Napoléon nous a confirmé qu'il connaissait cette histoire et que le crâne de Charlotte se trouvait, à sa connaissance, chez l'une de ses cousines... psychanalyste.[...] (source Clémentine Portier-Kaltenbach).

Le 10/03/2022, dans l'émission radio "Historiquement vôtre" sur Europe1 avec Clémentine Portier-Kaltenbach (voir le lien dans la page "Actualités"), Stéphane Bern évoque la possibilité que ce crâne soit chez Charles-Alexandre della TORRE e TASSO (en français Charles-Alexandre de la Tour et Taxis) (1952-   ), 3e duc du Château de Duino (Italie) et fils de Eugénie de Grèce. Vérification nécessaire... image

Ci-dessus, photo de l'exposition de 1966 avec le crâne de Charlotte, identique à celui des photos de la collection du Prince Bonaparte, à côté du masque mortuaire de Marat idéalisé.
Le titre est "May 05, 1966 - Killer And Victim: The Ghastly Looking Skull Is What Remains Of Charlotte Corday, The Girl Who Stabbed to Death M"
Source copyright http://www.alamy.com


Conclusion :

  1. Si la tête a été subtilisée le 17 ou 18 juillet 1793 avant l'inhumation, il semble que ce crâne soit vrai et il serait toujours existant.
  2. Quant au crâne de la vente aux enchères, exhumé en 1815, peu probable qu'il soit vrai.
  3. Pour le corps, nous savons maintenant (en 2019) que les ossements sont dans la Chapelle Expiatoire.


Notes:

(1) Lettre de Lady Dorothy Stanley à G. Lenotre. Cliquer ici et lire les pages 7 à 9.
Pour mémoire, cette scène se passe sous le règne de Louis-Philippe 1er, Roi des Français de 1830 à 1848.
En 1923, Lady Dorothy Stanley née Tennant (1855-1926) est la veuve du célèbre explorateur Henri Morton Stanley (1841-1904). Cette dame, amie de G. Lenotre, raconte l'histoire que sa mère Gertrude Collier Tennant (1819-1918) a vécue lorsqu'elle était jeune fille, soit probablement vers le milieu des années 1830. Le monsieur XXX âgé est certainement Charles Rousselin, comte de St-Albin.

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(2) Gravure de la plaque

Crâne de Charlotte Corday.
Ce crâne recueilli par Madame Daujou lors des
fouilles faites au Cimetière de la Madeleine en
1815 a été trouvé avec un squelette complet de
femme à environ un mètre 70 de profondeur à
l'endroit où avait été inhumé, en Juillet 1793 le
corps décapité de Charlotte Corday. Cet emplacement
était situé à 25 mètres de la porte murée de la
rue d'Anjou et sur sa perpendiculaire. Les ossements
furent trouvés normalement disposés à l'exception
de la tête qui se trouvait sur la poitrine et à gauche,
il ne fut pas trouvé d'autres ossements dans le
voisinage immédiat de la fosse et Mr. Desclozeaux fut
certain que le squelette mis à jour était bien celui de
la jeune vierge de Caen qui s'était sacrifiée pour son pays
« Toujours indépendant et toujours citoyens,
Mon devoir me suffit tout le reste n'est rien.
Allès ne songés plus qu'à sortir d'esclavage !...

Les 3 dernières lignes sont extraites de "Adresse aux Français amis des lois et de la paix" rédigées par Charlotte. Elle connaissait Voltaire et le discours de Brutus dans la "Mort de César".


Visite des lieux

Aujourd'hui, 8e arrondissement de Paris, quartier Madeleine-Haussmann.
Entrée du square : 29 rue Pasquier.


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A gauche, extrait de la Carte Picquet 1814 et à droite extrait de la carte Mappy aujourd'hui.
En jaune, tracés correspondant au square Louis XVI actuel.


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Comparaison entre le cimetière de la Madeleine et le square Louis XVI actuel.
Présentation par Janos Seremetyeff-Papp.

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Vue satellite 3D interractive par Google Maps
, si votre équipement le permet.



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